Titre : | Note de conjoncture de l'artisanat Centre - Val de Loire. 14ème édition |
Accompagne : |
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Auteurs : | CMA Centre - Val de Loire |
Type de document : | Article |
Editeur : | Orléans : CMA Centre - Val de Loire, 14/03/2025 |
Format : | 24 p. |
Langues: | Français |
Index. décimale : | A32 (Artisanat - Economie de l'artisanat - Economie de région (ordre alphabétique de régions et départements)) |
Mots clés : |
[*] Apprentissage [*] Artisanat [*] Banque [*] Conjoncture [*] Crise [*] Développement d'entreprise [*] Embauche [*] Emploi [*] Energie [*] Financement [*] Investissement [*] Métier [*] Prix [*] Prospective [*] Statistique |
Résumé : |
La CMA Centre - Val de Loire édite une note de conjoncture semestrielle réalisée à partir d'une enquête menée conjointement avec l'Observatoire de l'Economie et des Territoires. 1 541 artisans y ont répondu.
41 % font état d'une baisse de leur volume d'affaires au cours du 2ème semestre 2024 (+ 5 points par rapport au 1er semestre 2024 et + 7 % en un an) notamment dans l'alimentation et les services. Le contexte moins inflationniste ne s'est pas traduit par un rebond des dépenses alimentaires ou de services des ménages. 14 % déclarent avoir observé une hausse de leur activité. Plus d’un répondant sur deux s’inquiète de la survie de son entreprise à court terme. Dans 4 cas sur 10 il s’agit de micro-entreprises. Plus de 70 % des répondants ont constaté des hausses de prix des matières premières ou fournitures qu'ils utilisent au quotidien (- 10 points en un an). Le secteur de l'alimentation reste le plus impacté : après l'augmentation du prix de la farine, c'est maintenant pour les boulangers ceux du beurre, lait, crème et cacao. La moitié des artisans ont répercuté partiellement ou en totalité cette hausse sur leurs prix. Les difficultés d'approvisionnement en matières premières ne sont quasiment plus présentes : seuls 15 % en font état. Les professionnels ayant dû y faire face relèvent principalement de l'alimentaire : les prix élevés pratiqués en sont bien souvent à l'origine ainsi que des délais de livraison trop longs. Pour 25 % des répondants, le montant annuel de leur facture énergétique pour leur activité (hors transport) se situe entre 1 000 et 2 500 euros/an. 60 % des professionnels de l'alimentaire ont des factures annuelles de plus de 10 000 euros/an, comme en 2024. En parallèle, 48 % estiment à plus de 2 500 euros le coût annuel de leurs dépenses professionnelles en carburant (+ 3 points en 1 an). Le secteur du bâtiment est le plus touché. L'impact des hausses des prix de l'énergie est différent selon les secteurs d'activité : il est important pour les métiers de l'alimentation (67 %), plus modéré pour les artisans des autres secteurs. 68 % des répondants déclarent avoir maintenu leurs effectifs au cours du 2ème semestre 2024. Les prévisions pour les mois à venir s'orientent vers une stabilité des effectifs (pour 82 % des répondants). Des besoins de personnel restent présents dans les métiers de bouche et du bâtiment. Parmi les postes les plus recherchés : boulangers/pâtissiers, commis ou seconds de cuisine, serveurs ou chefs d’équipe, conducteurs d’engins et métiers du gros œuvre. 10 % des entreprises employeuses déclarent des difficultés de recrutement. Dans les 12 prochains mois, 11 % déclarent prévoir l'embauche d'apprentis, contre 17 % au semestre précédent. Les artisans de l'alimentaire et du bâtiment sont les plus enclins à recourir à l'apprentissage. Pour rendre leur métier plus attractif et pour fidéliser leurs salariés, certains professionnels ont institué de nouvelles pratiques comme la hausse des rémunérations ou des primes ou l'aménagement des horaires. Au cours du 2ème semestre 2024, plus de la moitié des artisans déclarent avoir des difficultés de trésorerie. Elles découlent d'une augmentation des charges et des prix d'achat mais également de la diminution des chiffres d'affaires ou de l'augmentation des cotisations obligatoires. Elles peuvent également provenir d'une diminution de la clientèle, d'une baisse de la consommation des ménages, de factures impayées, ou de délais de règlements trop longs, d'une hausse de la CFE (contribution foncière des entreprises) ou encore de demandes de remboursement en augmentation pour des retards de livraisons fournisseurs. Près de 3 artisans sur 10 disposent d'une ligne de crédit dans une banque. 35 % des artisans ont procédé à des augmentations de leurs actifs en achetant du petit matériel, en modernisant leurs locaux ou en procédant à la refonte de leurs sites internet. 18 % des professionnels envisagent d'investir. Les reports d'investissements atteignent 22 %. Les recours au concours bancaire restent l'exception (13 % y ont eu recours au cours du semestre écoulé). 54 % des artisans déclarent avoir des projets de développement pour les 12 prochains mois : optimisation de la gestion financière, développement commercial, diversification des produits. La note contient un éclairage départemental, sous la forme d'une infographie. |
Documents numériques (1)
![]() En ligne sur le site de la CMA Centre - Val de Loire URL |