| Titre : | La situation économique et financière des poissonneries artisanales (2019-2023) |
| Auteurs : | Xerfi Spécific, Auteur ; Clément Morin, Auteur ; Alexandre Masure, Auteur |
| Type de document : | Ouvrage |
| Editeur : | Paris : Xerfi, 01/10/2025 |
| Format : | 55 p. |
| Langues: | Français |
| Index. décimale : | B160 (Filière Poisson - généralités) |
| Mots clés : |
[*] Artisanat [*] Consommation [*] Emploi [*] Enquête [*] Filière poisson [*] Financement [*] Fiscalité [*] Implantation [*] Investissement [*] Marché [*] Statistique |
| Résumé : |
Xerfi Spécific a réalisé pour FranceAgriMer une mise à jour de l'étude consacrée à la situation économique et financière des poissonneries artisanales, pour la période 2019-2023. L'étude analyse le contexte de marché du secteur de la poissonnerie artisanale [*], les performances financières (évolution de l'activité, des principaux postes de charge, les principaux soldes intermédiaires de gestion, les éléments du bilan) et dresse un récapitulatif des états financiers (compte de résultat, bilan, principaux ratios) des poissonneries (sédentaires et ambulantes). Elle s'appuie notamment sur 3 panels d'entreprises (80 "mixtes", 37 "sédentaires" et 43 "ambulantes").
Au 31 décembre 2023, on dénombre 1 912 entreprises (dont 93,5 % de TPE) employant 5 115 salariés. La densité moyenne est de 2,8 entreprises pour 100 000 habitants, mais on constate une forte concentration des entreprises le long des côtes. Après un taux exceptionnellement bas de défaillances en 2021 et 2022, on constate une explosion en 2023, atteignant 3,2 % du total des entreprises. Les créations d'entreprises de poissonnerie ralentissent depuis 2021 (150 /an entre 2016 et 2021, moins de 100 / an en 2023 et 2024). La consommation des ménages français en produits aquatiques non transformés est en chute depuis 10 ans, aggravée par la crise inflationniste. On constate une diminution de 6 % en volume en 2024. L'analyse des données financières des 3 panels met en avant une légère croissance de l'activité des détaillants sur la période 2018-2022, avec un pic sur les années 2020-2021. L'inflation et la crise énergétique ont pesé sur le secteur en 2022 ; en 2023, l'activité se stabilise, les résultats étant positifs pour les ambulantes (+ 1,3 %) tandis que les sédentaires voient leur activité reculer de - 4,8 %. Les matières premières restent le premier poste de charge (62,2 % du CA) tandis que les frais de personnel sont sous contrôle. Les poissonneries sédentaires sont plus souvent employeuses que les ambulantes. Le poste des charges externes est en croissance, principalement en raison de la hausse des coûts de l'énergie et des loyers. Après avoir freiné leurs investissements en 2019 et 2020, les poissonneries les ont relancés en 2021 et 2022, avant de les freiner en 2023. Le poids des impôts et taxes est en légère baisse. Le taux de marge commerciale s'établit à 37,5 % entre 2019 et 2023. La situation de trésorerie des poissonneries sédentaires est plus favorable (59 jours) que celle des ambulantes (42,4 jours). Leur taux d'endettement a reculé de 10 points par rapport à 2019, tandis que la situation des ambulantes est plus fragile (42,3 % de taux d'endettement). [*] poissonneries traditionnelles disposant d'une surface de vente sédentaire et/ou ambulante, commercialisant 3 types de poissons (poissons, crustacés et mollusques, préparations "traiteur" réalisées à partir de ces produits) à des acheteurs non professionnels. Les rayons poissonneries des grandes surfaces alimentaires et les acteurs vendant uniquement des produits transformés/surgelés sont exclus. |
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Documents numériques (2)
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