| Titre : | Les jeunes lycéens qui entrent dans les formations automobiles |
| Auteurs : | ANFA, Auteur ; Observatoire ANFA, Auteur |
| Type de document : | Article |
| Editeur : | Sèvres : Autofocus, 30/09/2025 |
| Format : | 18 p. |
| Langues: | Français |
| Index. décimale : | B7530 (Mécanique-Réparation automobile - Formation généralités) |
| Mots clés : |
[*] Apprentissage [*] Automobile [*] Enquête [*] Insertion [*] Jeune [*] Mécanique [*] Réparation |
| Résumé : |
L'Observatoire des métiers des services de l'automobile analyse l'insertion des jeunes issus de formations automobile sous statut scolaire [*] et étudie préalablement le profil des lycéens sous statut scolaire par rapport aux apprentis [**].
Le niveau d'insertion à 6 mois des jeunes issus de formations automobile sous statut scolaire est plus faible (43 % pour les sortants de 2023) que celui des jeunes sous statut apprenti (73 % pour les sortants de 2023). Il tend toutefois à progresser, + 20 % par rapport aux sortants de 2020. Les jeunes issus de formations automobile sous statut scolaire semblent provenir plus rarement de classe de 3ème générale, et plus souvent de classes ULIS (unités localisées pour l'inclusion scolaire), Prépa Pro (classe de 3e, tournée vers la découverte du monde professionnel et des métiers) et Segpa (sections d'enseignement général et professionnel adapté) que les jeunes sous statut apprentis. Les situations de chômage et d'inactivité sont légèrement plus présentes parmi les parents des jeunes sortants de lycée que d'apprentissage. La part des jeunes habitant en QPV (quartier prioritaire de la politique de la ville) est trois fois plus importantes chez les jeunes sortant de lycée que de CFA pour la formation automobile. Il apparaît une situation sociale plus compliquée pour les jeunes sortant de lycée que pour les jeunes sortant de CFA. Le dispositif Affelnet du ministère de l'Education nationale permet d'affecter les élèves de 3ème dans les lycées professionnels publics de leur académie, en fonction de leur voeu. Il permet de constater que l'orientation vers les formations automobile est globalement choisie sans expliquer cependant les difficultés rencontrées pour s'insérer. Les 3/4 des jeunes lycées en 1ère année de formation automobile viennent du collège classique. 1/4 d'entre eux a suivi un parcours adapté à la préparation aux métiers. Pour les jeunes lycéens en formation automobile en lycée professionnel, le taux de réussite au brevet des collèges est de 69 % contre 86 % pour l'ensemble des jeunes. L'obtention du brevet des collèges caractérise le niveau et la motivation : 71 % des jeunes ayant obtenu leur brevet déclarent ne jamais rater les cours. Pour 56 % des jeunes, satisfaire une passion est la principale motivation pour entrer dans une formation automobile. La perspective d'être diplômé, le stage de 3ème effectué dans un garage, la pratique de la mécanique en loisir, la possession du BSR (brevet de sécurité routière) sont des vecteurs de motivation. Il est à noter que la moitié des lycéens en formation automobile ont de la famille dans l'automobile. Les jeunes lycées se projettent fortement dans le métier préparé en avançant le souhait de création d'entreprise comme de salariat automobile. 1/3 se projette jusqu'en BTS. Une minorité (12 %) exprime une insatisfaction liée à une orientation subie. [*] enquête "suivi de cohorte" auprès de 479 lycéens de 11 établissements partenaires, inscrits en CAP et Bac Pro automobile. [**] enquête Génération 2017 du Céreq (traitement Observatoire ANFA). |
Documents numériques (1)
En ligne sur le site de l'Observatoire de l'ANFA URL |



