| Titre : | Note de conjoncture de l'artisanat Centre - Val de Loire. 15ème édition |
| Accompagne : |
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| Auteurs : | CMA Centre - Val de Loire |
| Type de document : | Article |
| Editeur : | Orléans : CMA Centre - Val de Loire, 15/09/2025 |
| Format : | 24 p. |
| Langues: | Français |
| Index. décimale : | A32 (Artisanat - Economie de l'artisanat - Economie de région (ordre alphabétique de régions et départements)) |
| Mots clés : |
[*] Apprentissage [*] Artisanat [*] Banque [*] Conjoncture [*] Crise [*] Développement d'entreprise [*] Embauche [*] Emploi [*] Energie [*] Financement [*] Investissement [*] Métier [*] Prix [*] Prospective [*] Senior [*] Statistique |
| Résumé : |
La CMA Centre - Val de Loire édite une note de conjoncture semestrielle réalisée à partir d'une enquête menée conjointement avec l'Observatoire de l'Economie et des Territoires. 1 252 artisans y ont répondu.
42 % font état d'une baisse de leur volume d'affaires au cours du 1er semestre 2025 (+ 1 point par rapport au 2ème semestre 2024 et + 6 % en un an) notamment dans les activités de production, des métiers de l'alimentation et des services. 15 % déclarent avoir observé une hausse de leur activité. Les pertes d'activités s'expliquent par des dépenses maîtrisées des ménages. Selon l'INSEE, la consommation des Français a reculé de 1 % en mars 2025. Sur l'évolution globale de la conjoncture dans leur secteur d'activité, 42 % des artisans interrogés déclarent être pessimistes. Leurs préoccupations portent davantage sur les pertes de chiffres d'affaires que sur les difficultés d'approvisionnement de matières premières ou de fournitures (seuls 18 % y sont confrontés principalement dans les métiers de bouche et du bâtiment.) Les difficultés d'approvisionnement en matières premières ne sont quasiment plus présentes : seuls 18 % en font état. Face aux prix élevés de leurs fournisseurs, de nombreux artisans ont dû repenser leur stratégie tarifaire en choisissant d'augmenter leurs prix. Près de 6 professionnels sur 10 ont pris cette décision principalement dans les métiers de la production et du bâtiment. Depuis février 2022, les prix des matériaux, de l'énergie et des fournitures ont connu une augmentation notable. Les dépenses énergétiques pèsent dans la trésorerie des artisans, avec un impact différent d'un secteur d'activité à l'autre ; il est important, voire très important pour 75 % des artisans de l'alimentation. Il est jugé faible ou très faible pour les professionnels du bâtiment, de la production ou des services. 75 % des répondants déclarent avoir maintenu leurs effectifs au cours du 1er semestre 2025. Les prévisions pour les mois à venir s'orientent vers une stabilité des effectifs (pour 81 % des répondants). Parmi les postes les plus recherchés : couvreurs, boulangers/pâtissiers, mécaniciens, menuisiers/plaquistes, coiffeurs, électriciens. 10 % des entreprises employeuses déclarent des difficultés de recrutement. Dans les 12 prochains mois, 14 % déclarent prévoir l'embauche d'apprentis, contre 11 % au semestre précédent. Les artisans de l'alimentaire et du bâtiment sont les plus enclins à recourir à l'apprentissage. Pour rendre leur métier plus attractif et pour fidéliser leurs salariés, certains professionnels ont institué de nouvelles pratiques comme l'aménagement des horaires de travail, la hausse des rémunérations ou des primes ou encore l'amélioration de l'environnement de travail. Au cours du 1er semestre 2025, près de la moitié des artisans (48 %) déclarent avoir des difficultés de trésorerie. Elles découlent de la diminution des chiffres d'affaires, d'une augmentation des charges et des prix d'achat ou de l'augmentation des cotisations obligatoires. Elles peuvent également provenir d'un manque de client, de retards de livraisons des fournisseurs, du développement de l'IA entraînant de fait une baisse du volume de travail (notamment en retouche photo) ou de problèmes personnels. Plus de 3 artisans sur 10 disposent d'une ligne de crédit dans une banque. 30 % des artisans ont procédé à des investissements en achetant du petit matériel, en faisant des travaux d'aménagement ou d'embellissement extérieur ou en achetant du matériel informatique et des logiciels. 14 % des professionnels envisagent d'investir. Les reports d'investissements atteignent 18 %. Les recours au concours bancaire restent l'exception (13 % y ont eu recours au cours du semestre écoulé). 48 % des artisans déclarent avoir des projets de développement pour les 12 prochains mois : optimisation de la gestion financière, développement commercial, diversification des produits. La note contient un éclairage départemental, sous la forme d'une infographie. |
Documents numériques (1)
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