Titre : | La montée des eaux dans les Outre-mer : quelles stratégies pour s'adapter ? |
Auteurs : | Conseil économique, social et environnemental, Auteur ; Pierre Marie-Joseph, Auteur ; Sabine Roux de Bézieux, Auteur ; Hélène Sirder, Auteur |
Type de document : | Ouvrage |
Editeur : | Paris : Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE), 13/05/2025 |
Collection : | Avis du Conseil économique, social et environnemental |
Format : | 162 p. |
Langues: | Français |
Index. décimale : | G5530 (Innovation - Technologies - Technologies et Applications - Energie-Environnement - Management environnemental - Généralités (éco entreprise, éco conception, éco innovation)) |
Mots clés : |
[*] Accompagnement [*] Assurance [*] CMA [*] Eau [*] Enquête [*] Financement [*] Outre-mer [*] Planification [*] PME [*] Politique [*] TPE [*] Urbanisme |
Résumé : |
Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a adopté le 13 mai 2025 un avis porté par la délégation aux Outre-mer, sur la montée des eaux (marines et fluviales) dans les territoires ultra-marins, établissant "un état des lieux de chaque territoire, [présentant] les solutions actuelles, leurs limites et les évolutions indispensables". Il s'est appuyé sur les contributions des CESER ultramarins (Martinique, Guadeloupe, Saint-Martin, Saint-Barthélémy, Polynésie française).
Si les politiques d'adaptation à la montée des eaux vont avoir un coût important, il sera toujours moindre que celui de la non-adaptation ou mal-adaptation, tous les territoires ultramarins étant concernés, avec des impacts à plus court terme que dans l'Hexagone. La montée des eaux, accélérée par le changement climatique, menace directement les zones littorales d’Outre‑mer, provoquant érosion, submersion, inondations et perturbations des activités économiques. L’inefficacité des dispositifs actuels (fonds climat, fonds Barnier…) aggrave l’exposition, faute d’un calibrage adapté aux besoins ultramarins. Une enquête menée auprès de 120 entreprises ultramarines (dont 59 % ont moins de 20 salariés) révèle que 40 % des entreprises perçoivent déjà l'impact de la montée des eaux, avec des dégâts matériels, une baisse de chiffre d’affaires et des coûts accrus pour les TPE face aux infrastructures vulnérables. Ces conséquences fragilisent particulièrement les très petites entreprises, souvent non assurées ou faiblement assurées contre ces risques. Afin de favoriser l'adaptation, elles suggèrent notamment de renforcer les outils de gestion du littoral, d'adapter les infrastructures, de mobiliser des soutiens financiers et mettre en place des mesures de résilience. Le CESE émet 14 préconisations, les chambres consulaires étant identifiées dans l'avis comme des relais clés pour sensibiliser et accompagner les entreprises face à ces enjeux, et "animer le volet économique de l'adaptation et de la résilience en collaboration étroite avec les services de l'Etat, les collectivités locales et les acteurs associés". Il propose la mise en place dans chacune des chambres consulaires ultramarines d'une "cellule d’accompagnement pour favoriser l’accès des entreprises à une couverture assurantielle adaptée à leurs besoins. Des sessions d’information et de formation doivent être organisées régulièrement à l’intention des chefs d’entreprises". |
Documents numériques (1)
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