Titre : | Impact de la transformation écologique sur les métiers et la formation |
Auteurs : | Banque des Territoires, Auteur ; Capgemini Invent, Auteur ; Chaudron.io, Auteur |
Type de document : | Article |
Editeur : | Paris : Banque des Territoires, 24/10/2024 |
Format : | 41 p. |
Langues: | Français |
Index. décimale : | G5550 (Innovation - Technologies - Technologies et Applications - Energie-Environnement - Formation-emploi - Généralités) |
Mots clés : |
[*] Bâtiment [*] CCI [*] CMA [*] Compétence [*] Diplôme [*] Emploi [*] Exemples [*] Formation [*] Industrie [*] Statistique [*] Transport |
Résumé : |
Une étude sur l'impact de la transformation écologique sur les métiers et les besoins en formation a été réalisée par la Banque des Territoires avec l'appui de Capgemini Invent et du Chaudron.io. Elle met en avant, en 11 enseignements clés, "les principaux besoins en compétences (...) pour réaliser la transformation écologique, en rappelant l'importance de soutenir la production d'études par filière et par territoire, pour affiner ces projections", une offre de formation ne couvrant "toujours pas les priorités", le rôle crucial de la territorialisation et de l’innovation.
Il apparaît que l'essentiel des besoins provient des métiers déjà existants. De ce fait, l'effort devra être porté sur la formation continue afin de permettre aux actifs de monter en compétence. Il sera également important d'orienter les personnes en reconversion et les demandeurs d'emploi vers des métiers clés de la transformation écologique. Les secteurs du bâtiment, du transport et de l'industrie sont prioritaires dans le processus de la transformation écologique : ils doivent relever de nombreux défis pour réduire leur empreinte carbone et leur impact sur l'environnement. Ces transformations nécessitent une refonte de l'offre de formation. Les auteurs soulignent qu'"il est crucial de redonner leurs lettres de noblesse aux savoirs manuels et compétences techniques en les transmettant largement pour organiser la résilience des citoyens." Certaines soft skills, tels que l'apprentissage de gestion de crise, et les compétences numériques doivent être acquises par tous. L'offre de formation actuelle ne couvre toujours pas les priorités, et ce, malgré la prise en compte progressive des exigences de la transformation écologique par les établissements d'enseignement supérieur et les employeurs (en 2022, le cabinet Paxter avait établi que seuls 69 % des établissements disposaient d'au moins une formation aux enjeux de la transformation écologique). Selon le rapport Jouzel paru en 2022, les diplômes techniques (BTS, DUT) étaient ceux qui permettraient de répondre au mieux aux besoins de la transformation écologique. Les filières professionnelles, quant à elles, tardent à anticiper les impératifs de la transformation écologique sur le volet compétence. Les formations de sensibilisation à la transformation écologique existent mais l'offre se révèle difficile à décrypter, ce qui décourage les entreprises d'y participer. "Bien que les conseils régionaux et les chambres consulaires jouent un rôle moteur et proposent des initiatives, le volume des formations professionnelles demeure nettement inférieur au besoin de la transformation écologique." Selon France Travail, 65 % des entreprises jugent les offres de formations insuffisantes malgré leur nombre et leur diversité. La loi dite Climat et résilience a confié aux Opco la mission d'accompagner les entreprises dans leurs projets d'adaptation et dans leurs besoins en compétences. "L'enjeu serait également d'orienter les actifs en reconversion et sans emploi vers les métiers de la transformation écologique". Le gouvernement a annoncé la formation des agents publics avec pour objectif de les former au cours de 29 heures d'ateliers et de conférences scientifiques d'ici 2027, en commençant par les cadres de directions. Pour pallier un manque d'offre sur un territoire ou au sein d'une filière, les conseils régionaux et des organismes de formation privés s'organisent. Des initiatives innovantes en matière de formation aux métiers et compétences sont mises en avant. Un recensement des acteurs de l'accompagnement, de l'orientation et de la formation aux métiers et compétences de la transformation écologique est établi (les chambres consulaires sont identifiées comme des acteurs de la formation continue). Certaines entreprises s'engagent dans la création de nouvelles formations pour répondre à leurs propres besoins anticipés ou pour répondre aux tensions de main d’œuvre. A noter, les focus sur les Open Badges ; les organismes innovants comme ceux formant aux métiers d'installateur de panneaux photovoltaïques ou encore couvreur ; ainsi que sur les acteurs du compagnonnage. Bibliographie. |
Documents numériques (1)
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