Titre : | La situation économique et financière des poissonneries artisanales |
Auteurs : | Xerfi Spécific, Auteur |
Type de document : | Ouvrage |
Editeur : | Paris : Xerfi, 01/10/2024 |
Format : | 53 p. |
Langues: | Français |
Index. décimale : | B160 (Filière Poisson - généralités) |
Mots clés : |
[*] Artisanat [*] Consommation [*] Emploi [*] Enquête [*] Filière poisson [*] Financement [*] Fiscalité [*] Implantation [*] Investissement [*] Marché [*] Statistique |
Résumé : |
L'étude analyse le contexte de marché du secteur de la poissonnerie artisanale [*], les performances financières (évolution de l'activité, des principaux postes de charge, les principaux soldes intermédiaires de gestion, les éléments du bilan) et dresse un récapitulatif des états financiers (compte de résultat, bilan, principaux ratios) des poissonneries (sédentaires et ambulantes). Elle s'appuie notamment sur 3 panels d'entreprises (58 "mixtes", 34 "sédentaires" et 24 "ambulantes").
Au 31 décembre 2022, on dénombre 1 934 entreprises (dont 96 % de TPE) employant 5 932 salariés. La densité moyenne est de 3,8 entreprises pour 100 000 habitants, mais on constate une forte concentration des entreprises le long des côtes. La fin des dispositifs de soutien dans le cadre de la crise sanitaire et la dégradation du contexte macroéconomique ont entraîné une forte hausse des défaillances en 2023 (184, soit le double des années 2021 et 2022). La consommation des ménages français en produits aquatiques non transformés est en chute depuis 10 ans, aggravée par la crise inflationniste. L'analyse des données financières des 3 panels met en avant une légère croissance de l'activité des détaillants sur la période 2018-2022, avec un pic sur les années 2020-2021. L'inflation des approvisionnements entre 2020 et 2022 a affecté la marge commerciale des entreprises (- 2,3 %), qui n'ont pas forcément répercuté ces augmentations sur leurs prix de vente "pour ne pas renforcer le cycle de 'déconsommation' actuel". Les charges d'exploitation ont pesé davantage dans le compte de résultat des détaillants en 2022. Néanmoins, l'étude met en avant "un certain confort" des poissonneries détaillantes dans le financement de leur cycle d'exploitation et "une certaine prudence [...] dans leur gestion financière", qui leur permet de conserver un "niveau d'endettement soutenable" (davantage pour les sédentaires, à 22,5 %, que pour les ambulantes, à 45,9 %). [*] poissonneries traditionnelles disposant d'une surface de vente sédentaire et/ou ambulante, commercialisant 3 types de poissons (poissons, crustacés et mollusques, préparations "traiteur" réalisées à partir de ces produits) à des acheteurs non professionnels. Les rayons poissonneries des grandes surfaces alimentaires et les acteurs vendant uniquement des produits transformés/surgelés sont exclus. |
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