Titre : | Artisanat calédonien : chiffres 2024 et conjoncture 2023 |
Auteurs : | CMA Nouvelle-Calédonie, Auteur |
Type de document : | Article |
Editeur : | Nouméa : CMA Nouvelle-Calédonie, 08/08/2024 |
Format : | 20 p. |
Index. décimale : | A32 (Artisanat - Economie de l'artisanat - Economie de région (ordre alphabétique de régions et départements)) |
Mots clés : |
[*] Apprentissage [*] Artisanat [*] Banque [*] Conjoncture [*] Crise [*] Embauche [*] Emploi [*] Financement [*] Forme juridique [*] Investissement [*] Métier [*] Sous-traitance [*] Statistique |
Résumé : |
Au 1er janvier 2024, l'artisanat calédonien compte 11 193 établissements employant 20 129 actifs (hors conjoints), dont 196 alternants (- 27,1 % par rapport à 2022). Avec 1 342 nouvelles entreprises (- 10,8 %) et 1 493 entreprises radiées (+ 17 %), le solde d'entreprises est de - 151. 44 % des entreprises appartiennent au secteur du bâtiment, 35,7 % aux services, 11,6 % à la production et 8,7 % au secteur alimentaire.
En 2023, l'activité des entreprises artisanales reste stable : près de 59 % des entreprises constatent une stabilité ou une hausse de leur niveau d'activité. 61 % la justifient par une augmentation de la demande. Parmi les 41,3 % qui ont une activité en baisse, les principales justifications sont le recul du nombre de contrats, la crise économique et l'inflation. Les particuliers demeurent la clientèle majoritaire des artisans. La numérisation des artisans s'est accélérée, 30,7 % des artisans ayant eu recours aux outils numériques (en tête : les réseaux sociaux). Près d'un artisan sur 2 déclare que les notions de développement durable sont "très importantes". 65 % des artisans ont mis en œuvre des actions éco-responsables. 16,89 % des artisans sont employeurs, le nombre moyen de salariés par entreprise étant 4,6. 37 % des artisans déclarent des freins à l'embauche en 2023 (en forte baisse), principalement le manque de visibilité sur l'activité, le manque de moyens financiers et de compétences et le coût des charges patronales. 36,5 % des artisans recourent à la sous-traitance. Les capacités d'investissement sont en hausse, 44 % des artisans ayant investi en 2022 (+ 8 % par rapport à 2022), surtout dans du matériel de production (74 %) ou un véhicule professionnel (27 %, - 13 points). 53 % financent leurs investissements uniquement sur fonds propres, le recours à l'emprunt bancaire étant en recul (22 %, - 8 %). La trésorerie des artisans se stabilise, mais 37 % des artisans sont en difficulté de trésorerie fin 2023. 16 % ont sollicité une banque face à leurs problèmes de liquidité, mais 44 % d'entre eux n'ont rien obtenu. Les perspectives pour 2024 sont plus pessimistes qu'en 2023, avec seulement la moitié des artisans confiants quant à la situation économique de leur secteur d'activité. 19,8 % pensent que leur activité va augmenter, 37,9 % qu'elle va se stabiliser. Une majorité d'artisans prévoient de continuer à travailler seul ou de maintenir leurs effectifs. 41,1 % souhaitent investir. Données statistiques des chiffres clés : les établissements artisanaux (évolution 2018-2023 du tissu artisanal, secteurs d'activité, pérennité des entreprises, répartition de l'artisanat dans les provinces [densité artisanale], répartition du CA 2022 par secteur, par province, CA total et moyen par communes), les actifs de l'artisanat (évolution 2022-2023, répartition de l'emploi salarié par secteur, profil des chefs d'entreprises [âge, sexe], répartition des employeurs par tranche de salariés, répartition des entreprises artisanales employeuses par rapport à la moyenne locale en nombre de salariés), l'alternance (répartition des alternants par métier artisanal). Conjoncture : activité des entreprises (volume d'activité, raisons de la baisse et de la hausse, chiffre d'affaires annuel, revenu mensuel, focus carnets de commandes des entreprises du bâtiment, focus clientèle, focus numérique, focus éco-reponsabilité), l'emploi (entreprises employeuses, freins à l'embauche), le recours à la sous-traitance, la formation (actions de formation, type de formation proposée), les investissements (part des entreprises investisseuses, nature des investissements, sources de financement raisons du non-investissement), trésorerie des entreprises (évolution, difficultés de trésorerie, raisons d'une trésorerie dégradée, recours aux banques, solutions obtenues), perspectives 2024. |
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