Titre : | Note de conjoncture de l'artisanat Centre - Val de Loire. 13ème édition |
Accompagne : |
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Auteurs : | CMA Centre - Val de Loire |
Type de document : | Article |
Editeur : | Orléans : CMA Centre - Val de Loire, 25/07/2024 |
Format : | 24 p. |
Langues: | Français |
Index. décimale : | A32 (Artisanat - Economie de l'artisanat - Economie de région (ordre alphabétique de régions et départements)) |
Mots clés : |
[*] Apprentissage [*] Artisanat [*] Conjoncture [*] Crise [*] Développement d'entreprise [*] Embauche [*] Emploi [*] Energie [*] Financement [*] Investissement [*] Métier [*] Prix [*] Prospective [*] Statistique |
Résumé : |
La Chambre de métiers et de l'artisanat du Centre - Val de Loire édite une note de conjoncture semestrielle réalisée à partir d'une enquête menée conjointement avec l'Observatoire de l'Economie et des Territoires. 1 698 artisans y ont répondu.
36 % font état d'une baisse de leur volume d'affaires au cours du 1er semestre 2024 (34 % au 2nd semestre 2023) notamment dans la production et le bâtiment, conséquence directe des dernières hausses de prix de l'énergie et du renforcement des conditions de financement peu favorables aux acquisitions ou travaux de rénovation. 18 % déclarent avoir observé une hausse de leur activité (en hausse sur les 6 derniers mois) notamment dans l'alimentaire. 49 % des artisans ayant subi une baisse de leur chiffre d'affaires estiment que la survie de leur entreprise est en jeu à court terme. 74 % des répondants déclarent avoir subi des hausses de prix des matières premières ou fournitures qu'ils utilisent au quotidien (- 7 points par rapport à fin 2023). Le secteur de l'alimentation reste le plus impacté (86 %). Plus de 5 artisans sur 10 ont répercuté cette hausse sur leurs prix. Les difficultés d'approvisionnement en matières premières ne sont "plus d'actualité" : seuls 19 % en font état. Les professionnels ayant dû y faire face relèvent principalement de l'alimentaire : les prix élevés pratiqués en sont bien souvent à l'origine ainsi que des délais de livraison trop longs. Pour 24 % des répondants, le montant annuel de leur facture énergétique pour leur activité (hors transport) se situe entre 1 000 et 2 500 euros/an. 60 % des professionnels de l'alimentaire ont des factures annuelles de plus de 10 000 euros/an (+ 7 points par rapport à fin 2023). En parallèle, 28 % estiment entre 1 000 et 2 500 euros le coût annuel de leurs dépenses professionnelles en carburant (+ 3 points en 1 an). Il est de 10 000 euros/an pour 25 % des artisans du bâtiment. L'impact des hausses des prix de l'énergie est différent selon les secteurs d'activité : il est important pour les métiers de l'alimentation (65 %), faible pour les artisans du secteur de la production. 73 % des répondants déclarent avoir maintenu leurs effectifs au cours du 1er semestre 2024. Les prévisions pour les mois à venir s'orientent vers une stabilité des effectifs (pour 82 % des répondants). Des besoins de personnel restent présents dans les métiers de bouche ou du bâtiment, un secteur où le recours à du personnel intérimaire est le plus fréquent. Parmi les postes les plus recherchés : traiteurs, boulangers, pâtissiers, bouchers, maçons, électriciens ou encore plaquistes. 14 % des entreprises employeuses déclarent des difficultés de recrutement. Dans les 12 prochains moins, 17 % déclarent prévoir l'embauche d'apprentis. Les réductions de personnel qui se sont opérées au cours du 1er semestre 2024 résultent en grande partie du choix du salarié de partir vers la concurrence. Pour rendre leur métier plus attractif et pour fidéliser leurs salariés, certains professionnels ont institué de nouvelles pratiques comme la hausse des rémunérations ou des primes ou l'aménagement des horaires. Au cours du 1er semestre 2024, 47 % des artisans déclarent avoir des difficultés de trésorerie. Elles découlent d'une augmentation des charges et des prix d'achat mais également de la diminution des chiffres d'affaires ou de l'augmentation des cotisations obligatoires. Elles peuvent également provenir du désengagement des banques pour des activités particulières comme celles du recyclage, des conditions météorologiques, ou encore d'augmentation démesurée de certaines prestations comptables, bancaires et administratives. 28 % des répondants disposent d'une ligne de crédit dans une banque. 38 % des artisans ont procédé à des augmentations de leurs actifs en achetant du petit matériel, en modernisant leurs locaux. 21 % des professionnels envisagent d'investir. Les reports d'investissements atteignent 18 %. Les recours au concours bancaire restent l'exception (13 % y ont eu recours au cours du semestre écoulé). 55 % des artisans déclarent avoir des projets de développement pour les 12 prochains mois : optimisation de la gestion financière, développement commercial, diversification des produits. La note contient un éclairage départemental, sous la forme d'une infographie. |
Documents numériques (1)
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