Titre : | Baromètre des TPE - Vague 75 - Avril 2024 |
Auteurs : | IFOP ; Fiducial |
Type de document : | Article |
Editeur : | Paris : IFOP, 13/05/2024 |
Format : | 43 p. |
Index. décimale : | A310 (Artisanat - Economie de l'artisanat - Statistiques nationales - Généralités) |
Mots clés : |
[*] Conjoncture [*] Crise [*] Election [*] Embauche [*] Emploi [*] Enquête [*] Financement [*] Métier [*] Politique [*] Prospective [*] Statistique [*] TPE [*] Union européenne |
Résumé : |
Le 75ème baromètre de conjoncture des TPE a interrogé un échantillon de 1 014 chefs d'entreprises de 0 à 19 salariés, du 26 mars au 15 avril 2024, sur la conjoncture en France et dans les entreprises (action d'Emmanuel Macron et du gouvernement, climat général et moral des patrons de TPE, emploi dans les TPE, risque de défaillance) sur leur intention de vote à l'élection européenne de juin 2024 et leur regard sur l'Europe.
Seuls 31 % des dirigeants interrogés ont confiance dans les mesures et actions annoncées ou mises en place par le Président de la République et son gouvernement, et sont optimistes sur le climat général des affaires en France. Pourtant, l'optimisme prédomine concernant leur activité (51 %) même s'il est en recul de 7 points par rapport à l'édition précédente. 13 % ont embauché depuis le 1er janvier, et 8 % ont supprimé un ou plusieurs postes. 86 % des TPE n'ont aucun poste vacant ; en moyenne, on compte 0,2 poste vacant par TPE. 33 % des TPE rencontrent des difficultés financières (+ 1 %), dont 19 % des difficultés très importantes (+ 4 %). 35 % de celles-ci pourraient être contraintes de déposer le bilan ou cesser leur activité (dont 22 % d'ici à 6 mois). Interrogés sur leur rapport à l'Europe, 37 % des dirigeants considèrent que l'Europe représente, dans leur quotidien de chef d'entreprise, des contraintes ou des risques, tandis que 31 % y voient des opportunités ou des avantages. Ils associent l'Europe avant tout à une monnaie commune (75 %, - 19 % par rapport à avril 2005), des réglementations contraignantes (57 %, - 9 %), et des échanges économiques facilités (56 %, - 22 %). A leurs yeux, l'appartenance de la France à l'Union européenne a un impact plus positif sur la paix, les relations avec les Etats membres et l'innovation, que sur l'économie, l'emploi et la réglementation en matière de travail. Ils sont 57 % à dénoncer le poids des règles administratives imposées aux entreprises, 58 % à estimer qu'elle élabore trop de règles et de normes inadaptées. Néanmoins, 66 % estiment qu"il est dans l'intérêt de la France d'appartenir à l'UE, même si 54 % considèrent qu'elle fonctionne mal, et 62 % qu'elle protège moins efficacement son marché intérieur de la mondialisation que les autres grandes puissances économiques mondiales. |
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