Titre : | Note de conjoncture de l'artisanat Centre - Val de Loire. 12ème édition |
Accompagne : |
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Auteurs : | CMA Centre - Val de Loire |
Type de document : | Article |
Editeur : | Orléans : CMA Centre - Val de Loire, 31/01/2024 |
Format : | 12 p. |
Langues: | Français |
Index. décimale : | A32 (Artisanat - Economie de l'artisanat - Economie de région (ordre alphabétique de régions et départements)) |
Mots clés : |
[*] Apprentissage [*] Artisanat [*] Conjoncture [*] Crise [*] Développement d'entreprise [*] Embauche [*] Emploi [*] Energie [*] Financement [*] Investissement [*] Métier [*] Prix [*] Prospective [*] Statistique |
Résumé : |
La Chambre de métiers et de l'artisanat du Centre - Val de Loire édite une note de conjoncture semestrielle réalisée à partir d'une enquête menée conjointement avec l'Observatoire de l'Economie et des Territoires. 1 947 artisans y ont répondu.
34 % font état d'une baisse de leur volume d'affaires au cours du 2nd semestre 2023 (31 % au 1er semestre 2023). 16 % déclarent avoir observé une hausse de leur activité (19 % en début d'année). 54 % des professionnels ayant subi une baisse de leur CA estiment que la survie de leur entreprise est en jeu à court terme. Les perspectives d'activité pour les mois à venir apparaissent moins bien orientées qu'en début 2023. Pour 3 artisans sur 4, les prévisions sont stables ou à la hausse. 57 % des chefs d'entreprises gardent plutôt le moral notamment ceux exerçant dans les activités de service et du bâtiment. 8 artisans sur 10 déclarent avoir subi des hausses de prix des matières premières ou fournitures qu'ils utilisent au quotidien. Le secteur de l'alimentation reste le plus impacté. 43 % indiquent ne pas avoir majoré leurs tarifs, limitant ainsi l'impact sur le pouvoir d'achat des ménages (51 % ont procédé à des reports partiels, 6 % à un report intégral). Les difficultés d'approvisionnement en matières premières sont de moins en moins soulignées par les artisans, seuls 21 % en font part (principalement dans l'alimentaire). Ces difficultés sont le résultat de prix élevés (80 %) ou encore de délais de livraison trop longs (50 %). Pour 25 % des répondants, le montant annuel de leur facture énergétique pour leur activité (hors transport) se situe entre 1 000 et 2 500 euros. 53 % des professionnels de l'alimentaire ont des factures annuelles de plus de 10 000 euros. En parallèle, 25 % estiment entre 1 000 et 2 500 euros le coût annuel de leurs dépenses professionnelles en carburant. L'impact des hausses des prix de l'énergie est différent selon les secteurs d'activité : il est important pour les métiers de l'alimentation (66 %), faible pour les artisans du secteur de la production (68 %). 64 % des répondants déclarent avoir maintenu leurs effectifs au cours du 2ème semestre 2023. Les prévisions pour les mois à venir s'orientent vers une stabilité des effectifs (pour 83 % des répondants) mais la proportion d'artisans ayant procédé à des embauches a reculé par rapport au semestre précédent. 12 % des répondants envisagent d'accueillir un ou des apprentis dans les 12 prochains mois. 13 % signalent des difficultés pour trouver des candidats notamment dans le bâtiment (électriciens, menuisiers) et les services (coiffeurs, mécaniciens...). Pour 60 % des répondants, les réductions de personnel auxquelles ils sont confrontés découlent le plus souvent de la volonté d'un ou plusieurs salariés de partir vers la concurrence (démission, abandon de poste). Pour rendre leur métier plus attractif, certains professionnels ont institué de nouvelles pratiques comme l'aménagement des horaires de travail, une hausse des rémunérations ou des primes. Certains avancent la mise en place de Plan Epargne Entreprise (PEE), de carte déjeuner ou encore la création d'un comité d'entreprise pour TPE. Ces dispositifs visent aussi bien les salariés en poste que les futurs embauchés. Au cours du 2ème semestre 2023, 51 % des artisans déclarent avoir des difficultés de trésorerie. Elles découlent d'une augmentation des charges et des prix d'achat mais également de la diminution des chiffres d'affaires ou de l'augmentation des cotisations obligatoires. 27 % des répondants disposent d'une ligne de crédit dans une banque. 39 % des artisans ont procédé à des augmentations de leurs actifs en achetant du petit matériel, en modernisant leurs locaux ou encore en faisant appel à des prestations extérieures pour développer leurs produits. 20 % des professionnels envisagent d'investir. Les reports d'investissements atteignent 18 %. Les recours au concours bancaire restent l'exception (14 % y ont eu recours au cours du semestre écoulé). 52 % des artisans déclarent avoir des projets de développement pour les 12 prochains mois : analyse de la situation financière, développement commercial, diversification des produits. La note contient un éclairage départemental, sous la forme d'une infographie. |
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Documents numériques (1)
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