Titre : | Note de conjoncture de l'artisanat Centre - Val de Loire. 11ème édition |
Accompagne : |
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Auteurs : | CMA Centre - Val de Loire |
Type de document : | Article |
Editeur : | Orléans : CMA Centre - Val de Loire, 24/11/2023 |
Format : | 12 p. |
Langues: | Français |
Index. décimale : | A32 (Artisanat - Economie de l'artisanat - Economie de région (ordre alphabétique de régions et départements)) |
Mots clés : |
[*] Apprentissage [*] Artisanat [*] Conjoncture [*] Crise [*] Développement d'entreprise [*] Embauche [*] Emploi [*] Energie [*] Financement [*] Investissement [*] Métier [*] Prix [*] Prospective [*] Statistique |
Résumé : |
La Chambre de métiers et de l'artisanat du Centre - Val de Loire édite une note de conjoncture semestrielle réalisée à partir d'une enquête menée conjointement avec l'Observatoire de l'Economie et des Territoires. 1 940 artisans y ont répondu.
31 % des artisans ayant répondu à l'enquête ont observé une baisse de leur activité au cours des 6 derniers mois, particulièrement chez les artisans relevant des secteurs de l'alimentation, de la production et du bâtiment. Un tiers des répondants estiment leur perte de CA entre 25 et 49 % et près d'un sur deux pense que la survie de leur entreprise est en jeu à court terme. 20 % des artisans envisagent une hausse de leur volume d'affaires pour les prochains mois. Près de 6 artisans sur 10 déclarent garder confiance en l'avenir notamment dans les secteurs de la production et des services. Près de 9 artisans sur 10 déclarent avoir subi des hausses de prix des matières premières ou fournitures qu'ils utilisent au quotidien. 37 % indiquent ne pas avoir majoré leurs tarifs, limitant ainsi l'impact sur le pouvoir d'achat des ménages. Les difficultés d'approvisionnement en matières premières apparaissent moins prégnantes, seuls 31 % en font part (principalement dans le bâtiment et l'alimentaire). Les deux tiers d'entre eux se disent modérément impactés, un sur cinq aurait subi de fortes réductions de CA. Ces difficultés sont le résultat de prix élevés (84 %) ou encore de délais de livraison trop longs (59 %). Pour 23 % des répondants, le montant annuel de leur facture énergétique pour leur activité (hors transport) se situe entre 1 000 et 2 500 euros (notamment dans le bâtiment et les services). 57 % des professionnels de l'alimentaire ont des factures de plus de 10 000 euros. En parallèle, 25 % estiment entre 1 000 et 2 500 euros le coût annuel de leurs dépenses professionnelles en carburant. 44 % l'estiment à plus de 2 500 euros/an. Cette somme dépasse 5 000 euros/an dans les métiers du bâtiment. L'impact des hausses des prix de l'énergie est différent selon les secteurs d'activité : il est important pour les métiers de l'alimentation (61 %), faible pour les artisans du secteur des services (37 %). 73 % des répondants déclarent avoir maintenu leurs effectifs au cours du 1er semestre 2023. Les prévisions pour les mois à venir s'orientent vers une stabilité des effectifs (pour 80 % des répondants) mais la proportion d'artisans ayant procédé à des embauches a reculé par rapport au semestre précédent. 14 % des artisans envisagent de recruter dans les prochains mois (18 % dans les métiers de l'alimentation et du bâtiment). La part des seniors (plus de 50 ans) dans l'effectif total atteint près de 20 % (25 % dans le secteur de la production). 20 % des répondants déclarent avoir recours à l'apprentissage, notamment dans les métiers de bouche. 14 % signalent des difficultés pour trouver des candidats notamment dans le bâtiment (plaquistes, plombiers, couvreurs/zingueurs, maçons...) et les services (coiffeurs, mécaniciens...). Pour rendre leur métier plus attractif, certains professionnels ont institué de nouvelles pratiques comme l'aménagement des horaires de travail, une hausse des rémunérations ou des primes. Ces dispositifs visent aussi bien les salariés en poste que les futurs embauchés. Au cours du 1er semestre 2023, 47 % des artisans déclarent avoir des difficultés de trésorerie. Dans 37 % des cas, elles découlent d'une augmentation des charges des prix d'achat mais également de la diminution des volumes d'affaires ou de l'augmentation des cotisations obligatoires. Ces difficultés peuvent également provenir du remboursement des PGE et des crédits souscrits suite à la crise sanitaire, de la baisse des marges, de la diminution du pouvoir d'achat ou d'un durcissement des conditions bancaires. Pour y faire face, 30 % des répondants disposent d'une ligne de crédit dans une banque. 41 % des artisans ont procédé à des augmentations de leurs actifs par l'achat de petit matériel, le renouvellement de machine ou encore le changement de véhicule. D'autres se sont orientés vers le financement des formations, l'acquisition de nouveaux logiciels, le développement de leur site internet ou encore la rénovation de leur système de chauffage ou électrique (panneau solaire, pompe à chaleur, éclairage led...) et ce, afin de pallier les augmentations récentes des coûts de l'énergie. Malgré un contexte compliqué, les projets de développement apparaissent nombreux (57 % des professionnels) : analyse de la situation financière, développement commercial, diversification des produits. La note contient un éclairage départemental, sous la forme d'une infographie. |
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