Titre : | Un autre regard sur les complémentarités économiques entre les territoires |
Auteurs : | Régions de France, Auteur |
Type de document : | Article |
Editeur : | Paris : Régions de France, 09/02/2023 |
Collection : | Connaissance et prospective territoriales, num. 2 |
Format : | 13p. |
Langues: | Français |
Index. décimale : | F250 (Développement local - Emploi - Généralités) |
Mots clés : |
[*] Emploi [*] Intercommunalité [*] Typologie |
Résumé : |
Le groupe de travail (GT) "Connaissance et prospective territoriales" de Régions de France [*] publie une note collective qui analyse les spécialisations économiques territoriales, à l'échelle des intercommunalités de France métropolitaine.
Le GT propose d'adopter une typologie de l'emploi local décomposée en 4 groupes (G) d'activités : - G1 : les activités de proximité les plus locales [activité présentielle] (un garage automobile par exemple), - G2 : les activités de proximité à envergure régionale (une concession automobile), - G3 : les activités mondialisées courantes (sous-traitance mécanique), - G4 : les activités mondialisées les plus rares (un motoriste), chacun de ces groupes étant déterminé par l'éloignement de ses clients. Cette décomposition permet d'observer le poids prépondérant des emplois dits de proximité (activités G1 à G3) : 82 % en 2018, contre 79 % en 2008. En 2018, l'économie de proximité de portée locale (activité G1) pèse 59 % des emplois, celle de portée régionale (G2) 23 %, les activités mondialisées courantes (G3) pèsent 12 % et les activités mondialisées rares (G4) pèsent 5 %. Il est observé "des effets de taille (en nombre d'habitants) pour les activités de proximité d'envergure régionale (G2), avec un poids prédominant des métropoles (au sens institutionnel) en la matière. En revanche, il n'y a pas d'effet taille pour les autres activités, notamment pour les activités mondialisées, courantes (G3) ou rares (G4). On n'observe pas non plus d'avantage métropolitain en termes de créations d'emplois pour les activités mondialisées courantes ou rares, la dynamique des métropoles étant essentiellement tirée par les activités de proximité d'envergure régionale (G2)." Les résultats suivants apparaissent : - La dynamique globale de l'emploi dans la plupart des territoires reste très lourdement déterminée par l'évolution des emplois de proximité, - Les déterminants géographiques du développement changent avec la nature des activités. [*] Groupe de travail composé d'experts des services études et prospective des Régions. |
Documents numériques (1)
En ligne sur le site de Régions de France URL |