Titre : | Quelles sont les conditions de travail des métiers de la « deuxième ligne » de la crise Covid ? |
Auteurs : | Dares ; CEET ; Thomas Amosse ; Mikael Beatriz ; Christine Erhel ; Malik Koubi ; Amélie Mauroux |
Type de document : | Article |
Editeur : | Paris : Dares Analyses, 18/05/2021 |
Format : | 4 p. |
Langues: | Français |
Index. décimale : | C502 (Emploi - Généralités - Statistiques) |
Mots clés : |
[*] Alimentation [*] Bâtiment [*] Boucherie [*] Boulangerie [*] Charcuterie [*] Crise [*] Durée du travail [*] Emploi [*] Femme [*] Métier [*] Salaire [*] Santé [*] Sécurité [*] Services [*] Statistique [*] Taxi |
Résumé : |
En raison de la crise sanitaire du Covid-19 et des mesures de confinement, des professions ont été fortement mobilisées, au-delà des professions médicales, pour assurer les tâches nécessaires à la vie quotidienne de la population. 4,6 millions de salariés du secteur privé ont été comptabilisés dans les métiers de la deuxième ligne en fonction des critères suivants : "le degré d’exposition potentielle au Covid-19 lors de l’activité de travail et le fait d’avoir majoritairement continué à travailler sur site durant le premier confinement (de mars à mai 2020)." 17 professions sont concernées parmi lesquelles les ouvriers du second oeuvre et du gros oeuvre du bâtiment, les bouchers, les charcutiers, les boulangers, les conducteurs de véhicules, les caissiers, etc.
Avant la crise sanitaire, ces travailleurs souffraient de conditions de travail et d'emploi moins favorables que celles de la moyenne des salariés du privé. Leurs conditions d'emploi sont plus précaires : 10,5 % ont un contrat à durée déterminée (contre 7,5 % des salariés du privé) ; 26 % sont à temps partiel (contre 18 % des salariés du privé) ; 19 % travaillent plus de 10 dimanches par an (contre 14 % des salariés du privé). Leurs salaires sont plus faibles : environ - 30 % par rapport à ceux de l'ensemble des salariés du privé. Ils travaillent dans des conditions difficiles, encourent plus de risques professionnels et subissent plus d’accidents : 61 % des salariés de la seconde ligne sont exposés à au moins trois contraintes physiques (contre 36 % des salariés du privé). Malgré tout, leur niveau de satisfaction est comparable à celui de l'ensemble des salariés du privé et ils ont par ailleurs un fort sentiment d’utilité de leur travail. |
Documents numériques (2)
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En ligne sur le site de la DARES, le document d'études (n°246, mai 2021) URL |