Titre : | Panorama du secteur de la bijouterie à Mayotte |
Auteurs : | CMA Mayotte, Auteur |
Type de document : | Article |
Editeur : | Mamoudzou : CMA Mayotte, 01/01/2021 |
Format : | 30 p. |
Langues: | Français |
Index. décimale : | B822 (Bijouterie-joaillerie) |
Mots clés : |
[*] Accompagnement [*] Artisanat [*] Bijouterie [*] Concurrence [*] Conjoint [*] Emploi [*] Enquête [*] Formation [*] Forme juridique [*] Groupement [*] Implantation [*] Investissement [*] Mayotte [*] Métier d'art [*] Numérique [*] Qualification [*] Statistique |
Résumé : |
La Chambre de métiers et de l'artisanat de Mayotte a dressé un panorama du secteur de la bijouterie sur son territoire, afin de mieux le connaître pour mettre en place une démarche de structuration de la profession. Le document en dresse une photographie socio-économique, met en lumière les attentes et besoins exprimés par les artisans et émet des pistes d'action en faveur de sa structuration.
L'étude met en évidence le nombre limité d'acteurs (25 établissements, de taille modeste, à 90 % des entreprises individuelles), exerçant dans des conditions de travail précaires (75 % des ateliers ont une surface inférieure à 40 m²). Les dirigeants, en majorité des hommes (92 %) ont en moyenne 49 ans. 60 % des conjoints participent à l'activité. Peu de chefs d'entreprise ont une qualification technique dans le métier et près d'un sur deux a des difficultés de lecture/écriture. L'équipement numérique est peu développé : 10 % disposent d'un ordinateur professionnel, 20 % d'une connexion internet. Ils travaillent sur commande, et disposent à 95 % des équipements de base, à 42 % d'un laminoir, 26 % d'une presse. Ils travaillent principalement l'or et l'argent, mais évoquent des difficultés en matière de livraison et de tarifs pratiqués élevés. La fabrication (83 %) prédomine sur la réparation (17 %), la commande de bijoux traditionnels de cérémonie étant majoritaire. Leur principale concurrence réside dans le travail informel et les évasions commerciales. Les entreprises du secteur sont d'ailleurs davantage en stagnation d'activité (70 %) qu'en diminution (30 %), mais aucune n'a déclaré progresser en 2020. 5 % ont investi, pour un montant moyen de 35 k€. Pour 2021, ils sont 5 % à avoir des projets d'embauche et des projets d'investissement. Ils expriment des besoins en formation, en conseil, en immobilier d'entreprises, et sont très majoritairement favorables à la mise en place d'une démarche collective (adhésion à un groupement). |