Titre : | Les femmes entrepreneures des quartiers |
Accompagne : | |
Auteurs : | Bpifrance Le Lab, Auteur |
Type de document : | Article |
Editeur : | Maisons-Alfort : Bpifrance Le Lab, 08/03/2021 |
Format : | mult.p. |
Langues: | Français |
Index. décimale : | D2101 (Les créateurs) |
Mots clés : |
[*] Développement d'entreprise [*] Enquête [*] Entrepreneuriat [*] Femme [*] Formation [*] Investissement [*] Métier [*] Quartier [*] Statistique [*] Typologie |
Résumé : |
A la suite de l'étude Entreprendre dans les quartiers : libérer tous les potentiels (2020), Bpifrance Le Lab dresse, au travers de 3 articles, le portrait des femmes entrepreneures des quartiers : leur profil, celui de leurs sociétés, leurs ambitions, freins et atouts.
Au sommaire : - Les femmes entrepreneures des quartiers : un profil spécifique au-delà des territoires - Les femmes créatrices d’entreprises dans les quartiers : les spécificités de leurs sociétés - Les femmes entrepreneures des quartiers : des objectifs plus prudents ou une meilleure conduite de l’entreprise ? Les femmes créatrices d'entreprises dans les quartiers (QPV), qui représentent seulement 30 % des créateurs en QPV, sont plus diplômées, plus jeunes, avec des situations personnelles et financières plus défavorables, que leurs pairs masculins. Elles débutent plus souvent par des projets de moindre envergure, mais voient leur chiffre d'affaires augmenter plus fréquemment que celui des créateurs masculins. Elles affichent une pérennité équivalente aux entreprises créées par des hommes, et supérieure à celles des femmes qui entreprennent en dehors des quartiers. Leurs secteurs d'intervention sont surtout tournés vers le commerce, la restauration et l'hébergement, ainsi que les services aux entreprises et à la personne (santé et social), avec une clientèle ancrée localement. Leurs créations sont davantage motivées par un désir d'indépendance que par leur goût pour l'entrepreneuriat. Leur ambition de développement est plus marquée que celle des hommes. 46 % d'entre elles suivent une formation pendant les 3 premières années (contre 30 % pour les hommes), principalement pour renforcer leurs compétences métier. Elles sont plus nombreuses à déclarer ne rencontrer aucun obstacle à l’investissement durant les trois premières années par rapport aux hommes |