Titre : | Panorama du secteur de la couture à Mayotte |
Auteurs : | CMA Mayotte, Auteur |
Type de document : | Article |
Editeur : | Mamoudzou : CMA Mayotte, 01/06/2020 |
Format : | 30 p. |
Langues: | Français |
Index. décimale : | B310 (Habillement/Filière textile) |
Mots clés : |
[*] Accompagnement [*] Artisanat [*] Concurrence [*] Conjoint [*] Emploi [*] Enquête [*] Filière textile [*] Formation [*] Forme juridique [*] Groupement [*] Implantation [*] Investissement [*] Mayotte [*] Numérique [*] Qualification [*] Statistique |
Résumé : |
La Chambre de métiers et de l'artisanat de Mayotte a dressé un panorama du secteur de la couture sur son territoire, afin de mieux connaître le secteur pour mettre en place une démarche de structuration de la profession. Le document dresse une photographie socio-économique du secteur, met en lumière les attentes et besoins exprimés par les artisans et émet des pistes d'action en faveur de la structuration de la filière.
L'étude met en évidence notamment l'atomisation du secteur constitué de structures de taille modeste (47 entreprises, majoritairement individuelles), exerçant dans des conditions de travail précaires (61 % des artisans exercent à domicile et 78 % des ateliers ont une surface inférieure à 40 m²). Les dirigeants, en majorité des hommes (55 %) ont en moyenne 49 ans. 36 % des conjoints participent à l'activité. Seuls 20 % des chefs d'entreprise ont une qualification technique dans le métier et près d'un sur deux a des difficultés de lecture/écriture. L'équipement numérique est peu développé. Ils travaillent le plus souvent sur commande, parfois en petite série, majoritairement pour une clientèle de proximité, surtout des particuliers, en vente directe. S'ils travaillent des matières variées, ils estiment cependant que les choix de tissus sont limités et les prix des fournisseurs élevés. Le travail informel et le prêt-à-porter constituent leur principale concurrence. Les entreprises du secteur sont d'ailleurs davantage en repli d'activité (43 %) qu'en progression (23 %). Néanmoins, 26 % ont investi, surtout pour moderniser leur matériel. Pour 2021, ils sont 23 % à avoir des projets d'embauche et 48 % des projets d'investissement. Ils expriment des besoins en formation, en conseil, en immobilier d'entreprises, et sont majoritairement favorables à la mise en place d'une démarche collective (adhésion à un groupement). |