Auvergne-Rhône-Alpes : activité dynamique sur un marché toujours en tension
Un marché toujours en tension
Après la forte hausse constatée les deux trimestres précédents, le niveau d’activité des entreprises baisse légèrement ce trimestre mais reste dynamique avec 49% des chefs d’entreprise, qui observent un bon, voire très bon (14%) niveau d’activité. C’est notamment le cas des carreleurs et des entreprises travaillant dans les énergies renouvelables, et dans les départements du Cantal et de la Haute-Loire.
Un niveau d’activité inégalement ressenti selon les corps de métiers et les départements, puisque 23% des entreprises déclarent continuer à rencontrer des difficultés (1 point de plus que le trimestre précédent). C’est particulièrement le cas pour les charpentiers et les menuisiers, dans les départements de l’Ain et de la Savoie.
Concernant les carnets de commande, si au trimestre précédent, on observait une augmentation de 9 points, pour une visibilité supérieure à 3 mois, le 3e trimestre affiche des résultats moins optimistes, avec une baisse de 12 points, soit 47% des artisans. Dans le même temps, le chiffre des artisans qui n’ont aucune visibilité progresse de 6 points, soit 15% d’entre eux.
La rentabilité de leur entreprise : source de préoccupation des artisans
La hausse des prix des matériaux vient directement impacter la trésorerie et les marges des entreprises.
En effet, le niveau de trésorerie redescend en dessous de celui du 3e trimestre 2019 (avant la crise sanitaire), avec une baisse de 5 points pour les entreprises qui constatent un bon voire très bon niveau de trésorerie ce trimestre, soit 29%, par rapport au précédent. Dans le même temps, 24% des artisans déplorent une trésorerie faible ou insuffisante (+ 4 points).
S’agissant des marges qui s’étaient considérablement dégradées le trimestre précédent, elles se stabilisent à ce niveau pour 70% des artisans et pour 27% d’entre eux, elles continuent à diminuer.
Emploi : les entreprises confirment leurs intentions d’embauche
53% des chefs d’entreprise souhaitent recruter ou sont en réflexion (14%). Ils plébiscitent à 65% les contrats à durée indéterminée. Des emplois durables qui continuent à se heurter à une pénurie de main d’œuvre importante.
