Auteur / Autrice : | Tristan Jacques |
Direction : | Michel Margairaz |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance le 12/05/2017 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de Management Panthéon-Sorbonne (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Institutions et dynamiques historiques de l'économie et de la société (France ; 1998-....) |
Laboratoire : Institutions et dynamiques historiques de l'économie et de la société (France ; 1998-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Clotilde Druelle-Korn |
Examinateurs / Examinatrices : Michel Margairaz, Peter Heyrman, Steven M. Zdatny | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Philippe Moati, Sabine Effosse |
Mots clés
Résumé
Cette histoire est celle d'un remembrement commercial (par analogie au remembrement agricole), encouragé dès 1963 par Valéry Giscard d'Estaing, ministre des Finances. En effet, prédominant jusqu'au début des années 1960, le petit commerce indépendant décline ensuite de manière continue et la grande distribution capitaliste se renforce, grâce notamment à des mesures d'aides au financement des investissements ou à des incitations fiscales (TVA). À partir de la fin des années 1960, l'effort de remembrement commercial n'est cependant plus univoque, car le mécontentement des petits commerçants s'amplifie et s'illustre parfois par des protestations violentes. Votée en 1973, la loi Royer est alors censée inaugurée une nouvelle politique d'équilibre entre les différentes formes de commerces. Elle se distingue cependant par ses effets pervers contraires aux objectifs annoncés et sa réforme revient de manière récurrente dans l'agenda politique jusqu'en 1996.